Là où s’évanouissent les présences - 2025
Là où le vent retient son souffle,
Là où la brume efface les pas,
Quelque chose s’efface,
Quelque chose disparaît.
Les fées murmurent sans bruit,
Leurs ailes tissent l’oubli,
Elles emportent ce qui fut,
Légères, invisibles, inévitables.
L’ombre s’étire, le voile se lève,
L’âme quitte son reflet,
Le monde la lâche doucement,
Mais la maison, elle, se souvient.
Ses murs absorbent le silence,
Ses pierres retiennent l’écho,
Car ici, depuis l’aube du temps,
C’est là où s’évanouissent les présences.